Édith Lefel, chanteuse de zouk, est née le 17 novembre 1963 à Cayenne d’une mère guyanaise et d’un père martiniquais. Elle passe les trois premières années de sa vie en Guyane avant de suivre ses parents en Martinique. Elle grandit en Martinique, puis à l’âge de 14 ans, elle part en Métropole.
Sa carrière débute en 1984 et fait une première tournée dans les Caraïbes avec Philippe Lavil. En 1987, elle travaille avec le groupe Malavoi dont fait parti le chanteur Ralph Tamar, qui l’invite au Zénith de Paris. Elle enregistre en 1988 son premier album, « La Klé », et en 1992 le deuxième, « Mèsi ».
Elle a obtenu le prix Sacem du meilleur auteur avec son premier album solo, « la Klé ».
En 1996, Édith Lefel édite son troisième album, « Rendez-vous », et se produit à l’Olympia. A l’époque, il était rare que des chanteurs de zouk se produisent dans des salles aussi prestigieuses. D’ailleurs, jusqu’à ce jour, ils sont peu à avoir eu leurs noms en lettres lumineuses.
Elle n’hésite pas à aborder des sujets sensibles dont les personnes âgés oubliés, l’euthanasie ou encore le suicide :
« Somnifère » paru en 1994 sur la compilation Jeux de dame volume 1 :
Le 20 janvier 2003, elle est emportée par un infarctus dans son sommeil à Rambouillet (78).
Elle repose au cimetière du Père-Lachaise à Paris que son âme repose en paix.
Édith Lefel avait une relation avec le chanteur, auteur, compositeur Ronald Rubinel qui lui composa de nombreuses chansons. Elle laisse deux enfants (des jumeaux nommés Chris et Matthieu).
Discographie :
La Klé (1988)
Mèci (1992)
Rendez-vous (1996)
Edith Lefel à l’Olympia (1996)
Edith Lefel chante Édith Piaf (1999)
Sanglots (1996)
À fleur de peau (1999)
Si seulement (2002)
The best of Edith Lefel (2005)
« Si seulement » est un tube que l’on peut encore entendre en soirée aujourd’hui :
Vous pouvez en apprendre encore plus avec ce documentaire d’une heure sur cette chanteuse qui a laissé une trace indélébile dans le monde du zouk :
– Fier d’être Guyanais et vous ?!