Les îles du Salut

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Situées au large de Kourou, les îles du Salut sont constituées de trois îles rattachées à la Guyane.
Le CNES est propriétaire de l’ensemble des trois îles. Seules les îles Royale et Saint-Joseph sont accessibles, l’île du Diable, la plus au nord, est strictement interdite d’accès, notamment à cause des forts courants.

IlesDuSalut

L’île du Diable : la plus petite et la plus inaccessible car le débarquement sur l’île n’est pas autorisé au public. Autrefois les alentours des Iles étaient infestés de requins attirés par la présence de l’abattoir sur l’île Royale, ainsi qu’à cause des forts courants, l’accès sur l’île était extrêmement difficile. C’est sur cette île qu’étaient déportés les prisonniers politiques. Les prisonniers de l’île du Diable vivaient dans des maisons individuelles, se faisant eux-mêmes leur cuisine, pouvant cultiver un bout de terre et avoir quelques animaux.

L’île Royale : la plus grande des trois. C’est ici que se trouvaient l’hôpital, l’administration pénitentiaire et le Commandement du bagne des Iles.

L’île Saint Joseph : La plus sauvage. Là où se trouvait le bagne, maintenant les magnifiques vestiges sont complètement envahis par la végétation qui a repris ses droits. Un sentier fait le tour de l’île et permet de découvrir de magnifiques points de vue sur les deux autres îles.

Quelques dates clés :
En 1793, les îles du Salut accueillent les premiers déportés politiques.
En 1848 c’est l’abolition de l’esclavage.
A partir de 1854, sous le Second Empire, l’administration pénitentiaire instaure un des bagnes les plus durs au monde.
En 1947, c’est la fermeture définitive du bagne malgré un décret-loi du gouvernement Daladier signé depuis 1938. Les installations pénitentiaires seront laissées dans leur état de délabrement.

Parmi les prisonniers les plus célèbres qui passeront au bagne, il y a Alfred Dreyfus (1894) et Guillaume Seznec (1923), ainsi qu’Henri Charrière (1933) qui décrivit dans son livre Papillon son séjour et ses tentatives d’évasion (souvenirs en fait souvent « empruntés » à ses codétenus). Enfin, Benjamin Ullmo (1908) passera également les deux tiers de sa vie à l’île du Diable, dans la même case où vécu Dreyfus.

En effet, les îles sont depuis devenues une des attractions touristiques phare du département. Soucieux de préserver ce patrimoine historique, le CNES autorise l’association CHAM par le biais de chantier école à restaurer les vestiges du bagne.

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