Saint-Laurent du Maroni, Histoire d’une commune

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Saint-Laurent-du-Maroni est une commune de la Guyane française également surnommé « Soholang » par les guyanais. En 2010, elle est la deuxième commune la plus peuplée de Guyane après Cayenne.

Située un peu derrière l’embouchure du Maroni, face à la ville surinamaise d’Albina, Saint-Laurent est la sous-préfecture de la Guyane. Elle n’a pas de côte Atlantique car les autorités pénales d’antan voulaient empêcher les bagnards qui y étaient implantés de s’évader par la mer.

Cette commune est occupée depuis 7200 avant J.-C. durant le néolithique (découverte datant de 2005) par les populations amérindiennes. Il porte alors le nom de son chef Kamalaguli. De l’ensemble des populations amérindiennes initialement installés à ses époques ne restent aujourd’hui que les ethnies Arawak et Kali’na.

Ensuite la colonisation engendre la création du premier bagne par la loi du 26 août 1792. Gaston Monnerville élu député de la Guyane en 1932 mena le combat pour la fermeture du bagne dès son élection. Le décret-loi du 17 juin 1938 abrogea le bagne qui fut définitivement fermé en 1946. En août 1953, les 132 derniers bagnards quittaient la Guyane.

[Ce pan important de l’Histoire de cette commune doit être traité à part entière et fera l’objet d’un article ultérieurement.]

Beaucoup des bâtiments officiels dans la ville sont d’un style unique d’architecture, un mélange des styles coloniaux et pénitentiaires. Des briques faites avec de la terre rouge locale fabriquées et utilisées par les bagnards.

Beaucoup d’ethnies y cohabitent : Créole, Amérindiens, Hmong, Hindous, Bushinengue (Saramaca, Djuka, Aluku, Paramacas), et autres communautés (Haïtiens, Surinamais, Brésiliens, métropolitains, etc.).

Les communes limitrophes avec Saint-Laurent-du-Maroni sont Mana au nord et à l’est, Grand-Santi au sud-ouest, et Apatou au nord-ouest.

La commune inclut les îles fluviales Portal, de la Quarantaine et aux Lépreux.

Map-commune

Le spot touristique le plus connu de Saint-Laurent est sans aucun doute les chutes Voltaires avec son toboggan naturel.

Côté artistique, Soholang est un véritable vivier d’artistes à commencer par les Damaniak (Sugar, Kawar, Yslovah, two face et Maxy Dreaddy) et plus récemment le wakaman Millian.

Ci-dessous le blason de la commune :

Blason_Saint-Laurent-du-Maroni.svg

A une croix d’or fuselée, chargée d’une salamandre animale contournée de sinople posée sur un brasier de gueules. Au premier canton d’argent à une épée haute portant sur sa pointe une balance de deux plateaux, le tout du même; au second d’argent à une grille de prison composée de 4 barreaux et 4 traverses, sommée de deux clefs posées en sautoir, accompagnée de 7 tourteaux, 3 à senestre, 3 à dextre et 1 en pointe, le tout de sable; au troisième d’azur à une ancre de sable accompagnée de 2 marsouins affrontés de gueules; au quatrième de sinople à une souche d’arbre d’or au duramen de gueules. A une couronne d’or brochante en chef.

Sa devise : « Peu me chaut, rien ne me cuid » (Peu m’importe, rien ne me dit)

Le saviez-vous ?
En octobre 2012, Saint-Laurent-du-Maroni est l’un des décors du film « La Vie pure », retraçant la vie de Raymond Maufrais.

– Fier d’être Guyanais et vous ?!

Ecrit par : Anjie Say

Sources : https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Laurent-du-Maroni

http://laguyane.unblog.fr/les-armoiries/

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